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LA PINTADE ET LA FOUINE

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
LA PINTADE ET LA FOUINE

Maistre Pintade s’entendait à resgner de villes en campagnes,
A l’encontre de son ramage qui ne se paraissait de bel aloi
Son emphase trop plaisait à ses moultes compagnes
Mais sa basse cour se disparaissait de sa voix.

Il aimait à pavaner et esbrouer son plumage
En tardives journances sur sa bellâtre patinette
Coiffant un casque d’un tout autre bel âge
Pour aller au cirque accomplir quelques galipettes.

Maistre la Fouine chassé du Palais des Pigeonniers
Par veaux, vaches, cochons, couvées et moutons,
Profita d’une persienne mal à défaut closée
Pour s’engouffrer sans trop point d’effraction.

Malgré ses courtes pattes au déambule de canard
Il haussait ses talons à dessein de retour
Et se plut à se chausser en Sauveur de la Marre
Pour quelques nouveaux et clairs beaux jours.

Il ne songea point au grain blanchi ou destourné
Qui manquait quelque peu au menu fretin :
Les oyes de Maistre Pintade s’étaient également destrempées,
Le fumier ne quesmande qu’à retournage des malins.

Maistre Pintade remaniait son ministère
Ne songeant peu guère à sa volaille despitée
Où ne subsistaient que plumes sur leurs os desseschés,
Mais sa face se fuselait en grâce engraissée.

Sur turpitudes facéties de ce triste duo
Guignol s’en fut gourmandement pourlesché,
Le jeu de ces compères sur planades fut joué
Et mis en joyance ces curieux et estranges animaux.

Armés de gossailleries et glosseries de bastons
Nous pûmes ripailler d’une gendarmette bleu marine
Qui houstait et vilipendait ces deux tristes fripons,
Elle entendait que la discorde lui sonnerait raison.

Sur le pêne brisé de la porte du Pigeonnier
S’ouvrirait par sa clesmence et tout de bon
Quelques brassées de vieux loups sur leurs ergots dressés
Qui jusqu’alors serpentaient sous les joncs.






Les pigeons seront- ils plus encore despouillés ?
Donneront-ils leurs ailes despiautées à Maistre la Fouine ?
Maistre Pintade sera-t-il rissolé ?
Le Pigeonnier courra -t-il à sa ruine ?

En cette histoire nulle moralité
A vous de réflexionner…

Néni ! Ce n’est auscunement une fable de La Fontaine
Mais d’une poularde illestrée qui ne vaut point la peine
De chausser sur sa maschoire esdentée
Un dentier sorti des catacombes de l’Elysées.

Aie ! Toute ressemblance avec des personnages politique n’est pas tout à fait fortuite

 

janu

Maître Poète
#2
Hum ! j'aurais cru, vois-tu à maintes ressemblance contées de me main de maistresse Poétesse à la Villon dont le "maistre Pintadon" pourrait réciter le : "Vente, gresle gel j'ai mon pain cuit - je suis paillard et les paillardes me suivent..." Tu as la plume facile et l'esprit farceur, mais... pas tant que cela !!
Bsx amicaux
 

prose16

Maître Poète
#4
Alors là, d'une "mesdaille" tu mérites d'être décorée, et point mise dans un poulailler ou tout autre abri de "taule" (hi hi hi )revêtu!!!J'avoue bien bas que j'ai relu quelques phrases car le bon "francois" me pose quelques problèmes, il faudrait que je l'estudie de façon approfondie...Quel talent, mais quelle verve!!! bravo! gros bisous
 
#7
bravo médaille bien mérité ,et poème plein de génie et de recherche artistique talentieuse !!!mes félicitations ma reine !!!
bon courage ,restons en contact
je te passerai mon nouveau émail
amitier