L’or souverain de ma Féminité
Je contemple les feuillages d’été, adossée aux cathédrales de clarté,
les violettes blanches me révèrent, et s’agenouillent
devant les paupières diaphanes de ma Beauté,
devant le baldaquin des mousses,
les violettes blanches me révèrent, et s’agenouillent
devant les paupières diaphanes de ma Beauté,
devant le baldaquin des mousses,
et je reprends ma route avec toi,
ô ma Sirène, mon amante, paumes entrelacées,
nous cheminons dessus les bocages et la prée,
les oiselles, au loin, par delà le Loir, griffent le zénith.
ô ma Sirène, mon amante, paumes entrelacées,
nous cheminons dessus les bocages et la prée,
les oiselles, au loin, par delà le Loir, griffent le zénith.
Le soleil d’amour nous a capturées
dans une étreinte infinie,
voilà plus d’un an, un soir d’avril,
je t’avais murmuré en ton gynécée, lors de nos joutes d’Eros,
dans une étreinte infinie,
voilà plus d’un an, un soir d’avril,
je t’avais murmuré en ton gynécée, lors de nos joutes d’Eros,
des mots d’impudeur, et égrené des chapelets de Grâce,
à la lueur de la lune et de nos chandeliers,
je suis devenue Tienne, l’Élue d’entre tes élues
et ta poétesse.
à la lueur de la lune et de nos chandeliers,
je suis devenue Tienne, l’Élue d’entre tes élues
et ta poétesse.
Depuis lors, je te loue en mes poésies saphiques,
les effluves des fleurs nous enivrent, maintenant,
je m’arrête parfois, et je cueille sur tes lèvres
la langueur d’un baiser que tu me rends au centuple,
les effluves des fleurs nous enivrent, maintenant,
je m’arrête parfois, et je cueille sur tes lèvres
la langueur d’un baiser que tu me rends au centuple,
face aux rides du souffle qui soulève par à-coups
nos longues chevelures d’ébène, ma robe de soie transparente,
mes bas de soie noirs, et mes escarpins brasillent, et exaltent
l’or souverain de ma Féminité.
nos longues chevelures d’ébène, ma robe de soie transparente,
mes bas de soie noirs, et mes escarpins brasillent, et exaltent
l’or souverain de ma Féminité.
Mon sac à main bat contre mon épaule, mais je n’en ai cure,
seul compte pour moi l’hymne de ta Grâce,
et l’art des prières que tu m’as inculqué,
tu es tout pour moi, l’alpha et l’oméga de mon existence.
seul compte pour moi l’hymne de ta Grâce,
et l’art des prières que tu m’as inculqué,
tu es tout pour moi, l’alpha et l’oméga de mon existence.
Allons près de cet orme, là-bas, ma Vénérée,
dans cette clairière baignée par des fontaines,
afin de nous reposer un peu,
à notre arrivée, tu ôteras le faix de mes vêtements,
dans cette clairière baignée par des fontaines,
afin de nous reposer un peu,
à notre arrivée, tu ôteras le faix de mes vêtements,
tu feras de même, tu frôleras de tes paumes délicates
mes seins lourds et l’archipel de ma Fourrure-pétales,
tu m’étendras à même le sang des mousses, tu répondras à
l’appel de mes sens inapaisés, et je deviendrai Tienne pour l’éternité !
mes seins lourds et l’archipel de ma Fourrure-pétales,
tu m’étendras à même le sang des mousses, tu répondras à
l’appel de mes sens inapaisés, et je deviendrai Tienne pour l’éternité !
Sophie Rivière