Tu proclamais tes bans de Grâce
Je cours parmi la prée,
et ma robe
de lin
vole
parmi
les paupières de l’horizon,
parmi
les quatrains du soleil.
Je cueille
au passage
l’
encensoir de nos rimes de joie
que
j’emporte
au-delà des seigles,
vers les cimes des bocages et
je porte à tes lèvres
le
vin
de ta joie.
Les lumières du souvenir
m’effleurent parfois,
je revois
le printemps de nos premiers émois
dans
la forêt de Bercé
dessous
la chapelle des ramures,
sur
leurs tiges
les bruyères s’enquéraient
de tes cris de liesse
quand
tu proclamais tes bans de Grâce,
ma Fée
au teint de miel.
L’héraldique de ta beauté
règne maintenant
dessus
la fleur de nos langueurs.
Rentrons, ma Douce,
allons cueillir
l’hymne
de
nos
violons de chair
qui se fondent dans la tendresse
de nos amours si belles et si pures !
Sophie Rivière
Je cours parmi la prée,
et ma robe
de lin
vole
parmi
les paupières de l’horizon,
parmi
les quatrains du soleil.
Je cueille
au passage
l’
encensoir de nos rimes de joie
que
j’emporte
au-delà des seigles,
vers les cimes des bocages et
je porte à tes lèvres
le
vin
de ta joie.
Les lumières du souvenir
m’effleurent parfois,
je revois
le printemps de nos premiers émois
dans
la forêt de Bercé
dessous
la chapelle des ramures,
sur
leurs tiges
les bruyères s’enquéraient
de tes cris de liesse
quand
tu proclamais tes bans de Grâce,
ma Fée
au teint de miel.
L’héraldique de ta beauté
règne maintenant
dessus
la fleur de nos langueurs.
Rentrons, ma Douce,
allons cueillir
l’hymne
de
nos
violons de chair
qui se fondent dans la tendresse
de nos amours si belles et si pures !
Sophie Rivière
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